La Fondation Abbé Pierre a publié un palmarès des communes soumises aux obligations légales en matière de logement social dans le cadre de la Loi SRU. Saint-Maur-des-Fossés arrivant en tête des "mauvais élèves" des villes de plus de 50.000 habitants et Montauban en tête des "bons". Article

Notre si belle commune de Hyères arrive en troisième position, juste après Neuilly pour les villes de plus de 50 000 habitants. A quelques jours des municipales, ce bilan n'est pas très élogieux. On remarquera que les objectifs annoncés entre 2002 et 2006 étaient, pour Hyères, de 546 alors que seuls 115 logements sociaux ont été financés.

Le programme de François BAYROU aux présidentielles était assez pertinent en ce qui concernait les logements sociaux : « Le non-respect de l'article 55 de la loi SRU (au moins 20% de logements sociaux par commune) choque beaucoup. Lorsque des élus locaux sont manifestement de mauvaise volonté, le préfet récupèrera la compétence sur les permis de construire, pour un temps donné ».
Je propose que tous les programmes immobiliers comprennent au moins 25 % de leur surface en logements sociaux. La mixité doit marcher dans les deux sens : des logements sociaux dans les programmes destinés aux populations plus avantagées, des logements pour les classes moyennes ou supérieures dans les programmes de logements sociaux ».

Notre gouvernement serait bien inspiré de mettre en place une vraie volonté politique qui obligerait les communes au respect de l'article 55 de la loi SRU.

Il est à noter que nous ne retrouvons pas moins de 3 villes en PACA, dans le top five des villes de plus de 50 000 habitants (Hyères, Toulon, Nice). Le foncier y est évidemment très élevé et pourrait expliquer ce déficit de logements sociaux. Quoi qu'il en soit, le logement étant un vecteur majeur de socialisation, il est urgent que les communes fassent de ce dossier une priorité citoyenne. Il en va de la dynamique de la ville et de sa capacité à intégrer l'habitat social dans un projet d'humanisation durable de la vie de la cité au coeur de laquelle chacun y trouvera sa place.

Nos candidats aux municipales sauront-ils résorber ce déficit et proposer un programme ambitieux ? A défaut de véritable volonté politique (nationale et communale), nous risquons de perdre un peu plus nos jeunes qui ont de plus en plus de mal à se loger dans notre région. Le manque d'emploi est depuis longtemps l'une des principales causes de l'exode des jeunes, le logement accentue depuis quelques années ces départs. Allons-nous faire de nos villes des lieux de villégiatures, de convalescence ou de refuges pour les plus aisés ou pour les moins jeunes? La mixité sociale est liée à la mixité inter-générationnelle. Or le déséquilibre s'accentuera de plus en plus si l'on ne s'attèle pas, non seulement à l'emploi, mais tout aussi prioritairement au logement.

Un sondage IPSOS-Le POINT fait apparaître une chute spectaculaire de 10 points de la côte de popularité de Nicolas Sarkosy par rapport au mois dernier: 58% de jugements défavorables contre 39% d’avis positifs.

24 points de moins en 4 mois! A ce rythme il va figurer au Guinness des records.

Interrogé en Guyane, par les journalistes à ce sujet, Christian Estrosi donne cette réponse stupéfiante: « Vous avez vu sa popularité dans la forêt amazonienne ?  » Bien sûr, bientôt il ne restera plus que les mygales, les serpents et peut-être quelques primates, pour le soutenir !

C'est toujours lorsque l'on prend des vacances que l'on se rend compte qu'elles étaient indispensables.
Etre en vacances c'est rompre avec le quotidien, s'en créer un autre, ne s'obliger à rien et s'autoriser beaucoup. Le plus délicieux : ne pas avoir de contrainte horaire ! Pas de réveil, pas de montre culpabilisante, est-ce cela la vraie liberté, de ne pas être vassalisé au temps qui passe? Prendre le temps et se l'approprier sans se tétaniser par ce mot si stressant : retard ! Retard pour se rendre au travail, retard à un rendez-vous professionnel, retard à rendre un dossier, retard pour le repassage, retard pour les courses, retard dans le courrier, retard pour rattraper son retard...!
Et voilà qu'en quelques jours on s'appartient à nouveau. Le seul soucis est de se faire plaisir, de penser à soi et de jouir de tous les instants. Ne pas être pendu au(x) téléphone(s) portable(s) -ben oui un seul ne suffit plus!- ne pas s'aliéner au PC, ne pas courir à chaque instant. Les vraies vacances sont bien évidemment celles que l'on passe loin de chez soi . Donc je suis partie. Désolée si je vous ai manqué un peu, beaucoup ou ...pas du tout !
Entre deux connections bas débit, j'ai pu lire des mails où certains contacts Modem se sont étonnés de mon absence sur e-soutiens et sur mon blog. Je suis une éternelle sentimentale et certaines attentions me touchent toujours, on ne se refait pas...Ce MoDem est décidément incroyable!

J'ai si bien breaké durant ces vacances que j'en ai même oublié le Conseil National et le recours déposé, juste avant de partir, auprès de la CNAC ! Pas de nouvelles à ce jour...A suivre! Ah...parce que vous pensiez que j'allais « plier  » le dossier ? Bien sûr que je ne vais pas tout révolutionner mais notre François lui-même n'a-t-il pas dit le 24 mai 2007 : « ils (nous!) viennent pour longtemps, avec une immense exigence, et à cette exigence je ne manquerai pas, aucun d’entre nous ne manquera » ? En appelant de ses voeux cette exigence, notre leader n'attend pas de nous, à l'évidence, un asservissement opportuniste ou de circonstances. Jamais je n'entrerai dans de tels schémas, dussé-je transformer moi-même mon siège au Conseil National en mode...éjectable!

Cependant, alors que je prenais du bon temps, l'actualité, elle, ne s'est pas mise en vacances: mariage présidentiel, Super Tuesday, évènements au Tchad, Plan banlieues, mise en détention de Jérôme Kerviel,...Le plus énigmatique pour moi a été de comprendre comment on peut sortir des millions d'euros pour les retraites et les banlieues (sans en remettre en cause la nécessité ) de caisses ...vides ! Je vais activer mes neurones ces jours-ci pour essayer de trouver « l'astuce ».

Mais il y a toujours un après vacances et ça, ça n'est pas ttoujours évident ! Mon petit doigt me dit que le « temps » va chercher à se venger de l'avoir dompté quelques jours.

Mais ce qui est pris est pris, non? Et je ne vais pas me plaindre surtout quand on sait que 12 millions de français ne partent jamais en vacances!

Depuis toujours, j'ai eu plus d'amis hommes que femmes. Mes études dans le Génie Civil et mon premier emploi de métreur en bâtiment, ont contribué, certainement, à me sentir souvent plus à l'aise en compagnie d'hommes. Les filles m'ennuyaient, à quelques exceptions près. Je les trouvais trop ceci ou pas assez cela. Sans doute aussi, que ça m'a arrangée, étant jeune, pour éviter une certaine «compétition» et qu'ainsi entourée de ma cour, je n'avais aucun intérêt à rechercher d'éventuelles compagnies féminines. Les manières fifilles m'agaçaient. Ma féminité ne supportait pas celle des autres. Rien ou pas grand choses ne me reliait à « elles »,. En tout cas, j'en ai longtemps été persuadée. J'ai malgré tout eu des amies, des vraies, de celles dont on est sûr, même en cas de longs silences imposés par le temps qui espace les rencontres et éloigne parfois.

J'ai donc longtemps eu cette attirance innée pour les amitiés masculines qui m'ont profondément marquée jusque dans mes comportements de femme : j'ai presque toujours dirigé dans ma vie professionnelle, j'ai rarement été en position de subordination, ce qui a d'ailleurs abouti tout naturellement à la création de mon entreprise. La femme, face à ses fragilités, me gênait, sans doute parce qu'elle me renvoyait à mes propres faiblesses, à ma propre vulnérabilité.

Ces dernières années pourtant, je me suis rendue compte que mes attitances amicales se portaient plus vers les femmes. En tous cas, je n'avais plus de réticence, à priori. Sans doute nos expériences maternelles m'ont-elles réconciliée avec mes congénères.

Plus récemment je me suis rendue compte que les femmes pouvaient être aussi solides en amitié (sinon plus) que les hommes. J'ai aimé en elles ce qui, auparavant, me repoussait . Ce que je jugeais comme faiblesse, n'était que finesse. Leur superficialité n'était en fait qu'une protection habilement utilisée dans une société faite par et pour les hommes. Moi, l'anti-féministe, je me suis retrouvée en elles, j'étais « elles ».

Cette année d'engagement au Mouvement Démocrate m'a permis de rencontrer beaucoup de personnes. Notamment des femmes. Et ces rencontres féminines ont conforté ce sentiment « d'appartenance » à cette communauté que j'ai longtemps ignorée.

Une expérience très enrichissante. Je me suis rendue compte que, si j'ai noué au Mouvement Démocrate des amitiés masculines vraiment sincères, j'ai également eu la chance de rencontrer des femmes incroyables. Des femmes de conviction, des femmes qui s'engagent et qui donnent leur amitié inconditionnellement. Des femmes sans fioritures mais rendues à l'essentiel sans complaisance mais surtout sans compromissions. De ces amitiés combattives, prêtes à se lancer dans l'arène pour défendre l'une des leurs.

Ces derniers temps, j'ai compris combien les femmes pouvaient être un soutien sincère et profond en amitié, et combien elles étaient capables du meilleur pour la préserver. Des piliers solides sur lesquels on peut s'appuyer, sans crainte.

Ces femmes qui ne connaissent que l'absolu dans l'amour, comme dans l'amitié. Ces femmes qui savent s'exprimer et agir par elles-mêmes. Des femmes libres et sincères. Certaines, ces derniers temps, m'ont épatée pour leur prises de position et pour l'acharnement qu'elles mettaient à me défendre face à certaines attaques dont j'ai fait l'objet.

J'ai cette chance aujourd'hui d'avoir autour de moi des femmes, certaines très jeunes, d'autres plus âgées ou du même âge que moi, qui comblent ma vie et qui font partie désormais de mon univers qui ne se conjugue plus, presqu'exclusivement, au masculin. Une vraie complicité nous unit et me ravit.

Mes amies, les fifilles, mes alter ego, je vous aime !

De plus, dans sa réponse, Mr Bariani ne fait aucune observation quant aux autres motifs d'invalidation que nous lui avons formulés (détention et utilisation de fichiers par certaines listes, non information de TOUS les adhérents, surtout ceux qui ne disposent pas d'internet, et ce, dans un délai nécessaire et suffisant, et présence sur une liste, d'élus en congé du Mouvement Démocrate) .

Amis démocrates en P.A.C.A , je vous demande de soutenir notre démarche de maintenir ce recours que nous allons former auprès de la CNAC (Commission Nationale d'Arbitrage et de Contrôle ) .

En effet, comment pouvons-nous accepter ce qu'aucun autre parti ne supporterait? Aucune institution ne pourrait tolérer ? Si nous souhaitons, réellement, faire la politique autrement, et non seulement se contenter de le dire, nous devons poser des actes simples, élémentaires d'un respect total des adhérents et de la démocratie interne qui est la clef de voûte de cette construction novatrice pour un parti politique .

Sinon, pourquoi être venus si nombreux, nous qui, pour la plupart, n'avions jamais fait de politique ? Notre implication doit-elle s'accommoder, s'arranger, se fondre dans des schémas que nous ne voulions pas (plus) ?

Comment pouvons-nous exprimer un dessein démocrate et s'en prévaloir à l'extérieur, si nous ne sommes même pas capables, nous-mêmes, de l'appliquer en interne? Quelle image donnerions-nous à nos concitoyens, à nos futurs adhérents?

Ne risquons-nous pas de payer cher, à terme, notre laxisme, notre abandon de certains de nos principes fondateurs, au motif d'échéances électorales et de délais trop courts ?

Ne faisons-nous pas un chèque en blanc à d'autres dérives au sein même de notre Mouvement qui sera entâché, dès sa naissance, de renoncements regrettables?

Est-ce de cette façon que nous pourrons appeler à une vraie modernisation de la vie politique ?

Je crois en ces valeurs qui nous ont tous rassemblés autour de François BAYROU, et c'est par elles que nous devons nous unir pour relever ce défi démocrate, ce pari sur l'avenir du Mouvement Démocrate !

Les soutiens d'autres régions sont bien évidemment les bienvenus.

Bien amicalement,

Chantal PORTUESE