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  • : Le blog de Chantal Portuese
  • : Blog de soutien au Mouvement Démocrate et à François Bayrou. Ça discute aussi de Hyères, du Var et d'ailleurs...
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 12:24

2012...certains y pensent (encore) en se rasant tous les matins. Occuper le cyber-espace en essayant de jouer sur les plates-bandes du voisin est une tactique comme une autre. Ce n'est donc plus surprenant que le Mouvement Démocrate soit en ligne de mire, lui qui gêne tant. Et ce n'est sûrement pas fini!


Le Mouvement Démocrate (et son leader) objet de toutes les attaques et dénigrements, en interne comme en externe, plagié à la sauce sarkozienne (ouverture), fait zieuter certains futurs (déjà) candidats...pour 2012, en tout cas au moins un, déclaré à ce jour ! ici


On ne se prive de rien ! Miser sur la confusion par un sigle qui en rappelle un autre et utiliser des mots-clés de choix ne participe pas, sans doute, de coïncidences. Parmi les tags: « UDF » et « Bayou » entre autres noms de « présidentiables » potentiels pour 2012, mais point celui ...de Sarkozy! Malin, le "candidat" s'est « offert » un nom de site prestigieux .


Tiens, un petit click, tout en haut de ce site, et vous aurez une belle surprise !


Sera-t-il réellement candidat, ou prépare-t-il le terrain pour les copains?


Fait-il campagne pour lui ou pour notre Président dont il fait la promo sur son site ?


On peut s'interroger...je m'interroge, pas vous?

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 08:58

 

Nous vivons en France, patrie des droits de l'homme... Et pourtant...

 

Je ne me reconnais plus dans ce pays quand une forme de "chasse à l'homme" y aurait droit de cité.
La France serait-elle devenue en l'espace d'une année une terre de rejet? Une terre d'infamie?
Je suis bouleversé quand j'entends des gens préférer renoncer à leurs vies pour éviter d'avoir à tomber entre les mains des forces de l'ordre !
J'ai honte pour mon pays, j'ai honte de mon impuissance ! J'ai honte de me taire et par ce silence, de fait, de contribuer à cautionner ces agissements.
Démocrate, que puis-je faire sinon avec quelques modestes mots pour dire ma honte ? Exprimer ma rage devant la mise en oeuvre de cette politique musclée de tolérance zéro en matière d'immigration.    

Il s'appelait Baba Traoré, il avait 29 ans.
Il y a quatre ans, il était venu en France pour donner un de ses reins à sa soeur. Depuis, son titre de séjour ayant expiré, il avait rejoint ces cohortes de sans-papiers dans l'ombre. Et ce 4 avril, il s'est jeté dans la Marne. Une fin de vie triste et qui laisse comme une tâche sur notre conscience.
Ce n'était qu'un homme.
Il eut le malheur de croiser d'autres hommes en uniforme qui ne voyaient en lui qu'un des 25.000 objectifs de reconduites à la frontière.    

Je ne rejette pourtant pas l'idée d'une nécessaire politique de lutte en matière d'immigration clandestine et illégale.
Mais appliquer ces réglementations  avec fermeté, certes, mais surtout avec humanité serait-ce donc impossible ?
Mais en parallèle, il ne faudrait pas oublier d'intensifier les efforts afin de pouvoir punir très sévèrement les passeurs, les marchands de sommeil et tous ces esclavagistes qui tirent profit de cette détresse humaine.

Avec "Faire du chiffre" comme postulat principal, la politique actuelle en matière de lutte contre l'immigration clandestine ne peut que conduire à générer des dérives, la fin dramatique de Baba Traoré, hélas, nous le rappelle.  

Nos valeurs humanistes et démocrates nous obligent à dénoncer haut et fort tout ce que nous estimons être contraire à l'idée que nous nous faisons de la République.
Pour ma part, je trouve qu'il n'est pas digne de notre pays de mener une telle "politique du chiffre" avec des personnes qui sont avant toute autre considération des êtres humains.  


Thierry P.

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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 08:21

Hommage en vidéo pour cet homme d'exception :




On a tous un peu de négritude en nous...
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 14:47
Je relaie ici  un manisfeste  publié par  certains candidats aux dernières élections municipales et qui m'a été communiqué par 

Eric LAFOND:



" Non, François Bayrou n’est pas seul

A l’aune de certains commentaires ou aux vues des déclarations de quelques nostalgiques de l’UDF, les français pourraient croire François Bayrou isolé. Il serait barricadé avec quelques irréductibles dans la forteresse de ses convictions et de son ambition.
L’image est plaisante mais nous voulons dire combien elle est fausse. Nous qui avons conduit des listes Modem dans 24 villes de France de plus de 100 000 habitants affirmons ici combien les convictions et les ambitions portées par le président du Mouvement Démocrate sont partagées. Nous incarnons la nouvelle génération annoncée pendant la campagne présidentielle.

Nous sortons du clivage gauche-droite, nous n’acceptons pas les vieilles recettes qui usent la foi de nos concitoyens en la démocratie, nous proposons un modèle de développement économique mieux partagé, nous choisissons le développement durable et l’Europe est notre horizon politique.

Nous avons montré, dans cet exercice politique fondateur que sont les élections municipales, notre capacité à rassembler des équipes et à porter un projet différent de ceux du PS et de l’UMP. Certes les résultats sont parfois en deçà des objectifs mais nous sommes tous conscients d’avoir posé les fondations.

Le Mouvement Démocrate est une organisation naissante, encore dans la transition avec l  structure héritée de l’UDF et son fonctionnement n’est pas exempt d’erreurs et de ratés. Pour autant, grâce à l’enthousiasme des militants, notre mouvement s’est installé dans le paysage politique à l’occasion de ces élections et nous comptons aujourd’hui un bon nombre élus, reconduits ou nouveaux. Aussi sommes nous prêts à prendre nos responsabilités et notre part dans l’organisation à construire pour demain.

Notre engagement politique n’est en effet pas éphémère et nous sommes aux côtés de François Bayrou. Il a eu la lucidité d’ouvrir un nouvel espace politique et de dessiner les contours d’une France apaisée, ambitieuse et respectueuse de ses idéaux. Nous la bâtirons avec lui. "

Eric Lafond (Lyon), Philippe Berta (Nîmes), Christophe Hénocq (Argenteuil), Jean-Jacques Belezy (Limoges), Mireille Alphonse (Montreuil), Sylvain Canet (Boulogne-Billancourt), Yannick Leflot-Savain (Amiens), Philippe Gonon (Besançon), Gilles Artigues (St Etienne), Benoit Blineau (Nantes), Philippe Lailler (Caen), Hervé Cael (Nice), Chantal Cutajar (Strasbourg), Caroline Ollivro (Rennes), Bruno Ravaz (Toulon), Dominique Fanal (Le Mans)  Clotilde Ripoull (Perpignan), Richard Morales (Villeurbanne), Mickael Cabon (Brest), François-Xavier de Peretti (Aix-en-Provence), Georges Fandos (Montpellier), Guillaume Lapaque (Tours), Michel Fanget (Clermont-Ferrand)


* 22 têtes de listes MoDem dans les villes de plus de 100 000 habitants
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 18:58


A l'heure où le bureau de l'UDF se réunit à la demande du sénateur Jean Arthuis pour faire « revivre » ce parti qui n'existe plus en tant que tel depuis le 30 novembre 2007, mais en tant qu'entité juridique fondatrice du Mouvement Démocrate, je voulais vous rappeler certains éléments de nos textes fondateurs et vous faire partager mon point de vue sur les «  risques » éventuels de sabordage de notre Mouvement par ceux qui cherchent de façon presque pathétique à sauver leur carrière.

Le Congrès extraordinaire de l'UDF, réuni le 30 novembre 2007 a déterminé dans quelles conditions l' UDF allait participer à la fondation du Mouvement Démocrate.

Voici l'intégralité de la résolution qui a été votée à la quasi unanimité lors de ce Congrès extraordinaire :

Résolution :

L'UDF, formation politique au titre de l'article 4 de la Constitution, est membre fondateur du Mouvement Démocrate auquel elle adhère, pour une période transitoire de trois ans, en tant que personne morale.A dater du 1er décembre 2007, tout adhérent de l'UDF est adhérent du Mouvement Démocrate.

L'UDF délègue aux instances du Mouvement Démocrate la responsabilité de l'action et de l'expression communes. Les autres instances nationales et locales de l'UDF s'intègrent aux instances correspondantes du Mouvement Démocrate.

Pendant cette période transitoire,les intérêts juridiques, matériels et moraux de l'UDF seront garantis et administrés par un bureau de vingt à trente membres désignés par le Congrès, sur proposition du Président dont le mandat est prorogé.

 

Le Congrès fondateur du Mouvement Démocrate s'est réuni les 1er et 2 décembre 2007 et a voté à la quasi unanimité nos statuts dont voici un rappel de certains articles déterminants sur la validité et la solidité de notre structure par rapport aux faiblesses auxquelles voudraient nous faire croire nos détracteurs :

Article 1 - Fondation

Il est créé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et dénommée Mouvement Démocrate (MoDem).
L’Union pour la Démocratie française (UDF), Citoyenneté, Action, Participation pour le XXIe siècle (CAP 21) et les personnes physiques à jour de cotisation au 2  décembre 2007 sont membres fondateurs du Mouvement Démocrate.

CP*: Aucune ambigüité n'est possible: l'UDF se fond dans le Mouvement Démocrate


Article 3 – Siège
Le siège du Mouvement Démocrate est fixé 133 bis, rue de l’Université – 75007
Paris
. Il peut être transféré en tout autre lieu par décision du Bureau national.


CP : Statutairement notre siège est bien avenue de l'Université, cet article fait force de loi. Si nous ne sommes pas propriétaires des murs, nous sommes « locataires » en quelque sorte
pour au moins une période de trois ans au 133 bis rue de l'Université à Paris.


7-1 Compétences

Le Congrès est l'organe souverain du Mouvement Démocrate. Il élit le Président pour un mandat de trois ans au suffrage universel direct.
Il détermine les grandes orientations politiques du Mouvement Démocrate.

CP : Notre Président a été élu pour donner ces grandes orientations politiques qui sont toujours celles des Présidentielles dont la principale est l'indépendance, donc en rupture avec la traditionnelle alliance à droite, de l' ancienne UDF. Personne n'a été trompé, ou alors...
certains étaient au bar durant les votes!


Article 21 - Modifications des statuts

Les présents statuts peuvent être modifiés par la Conférence nationale, sur proposition du Conseil National se prononçant à la majorité des deux-tiers et après avis du Comité de conciliation et de contrôle. Ces modifications sont approuvées par le Congrès.

CP : Ce que le Congrès a fait,
seul le Congrès peut le défaire. Toutes les réunions de bureau ne seront pas légitimes pour aller contre un vote massif de nos statuts.

 

Cependant,

Il faut s'attarder cinq minutes sur quatre mots de la résolution de l'UDF : « les intérêts juridiques, matériels et moraux » de l'UDFsur lesquels pourraient s'appuyer Jean Arthuis et consorts pour essayer d'arriver à leurs fins (faim?).  Il faudrait donc qu'il y ait violation ou non garantie de ces intérêts pour, peut-être, voir les revendications de récupération de l'UDF se justifier sur un plan purement juridique. Encore faudrait-il que les faits soient avérés et ils ne relèveraient de toute façon que de l'appréciation d'un juge. Une telle procédure se compterait en années. Examinons ces termes :

  • Intérêts juridiques :

    Ce sont les intérêts qui appartiennent au droit, à la législation en vigueur : il ne semble pas qu'il y ait eu entorse au droit . Les membres du bureau devant être en charge de garantir ce droit , il serait regrettable qu'ils soient défaillants à ce niveau-là, la plupart de ceux qui souhaitent un retour en arrière...en font partie! Il pourrait alors leur être reproché de n'avoir pas, eux-mêmes, garanti ces intérêts , étant aux commandes, s'ils avançaient un tel argument. Donc, aucun soucis de ce côté-là.


  • Intérêts matériels :

    Là, c'est la partie la plus délicate. En effet, il s'agit des actifs de l'UDF, y compris son patrimoine. Pour ce qui nous intéresse, les murs qui « hébergent » le siège. Ce sont des biens immobiliers qui appartiennent vraisemblablement à une personne morale que ce soit l'UDF ou une autre entité anté-UDF. Il n'y a pas eu de cession de ce patrimoine (que je sache) en faveur du Mouvement Démocrate, seul un article des statuts permet la domiciliation du siège à cette adresse. Il est à craindre qu'à la fin de la période transitoire (mais pas avant!), l'UDF ne permette plus au siège du MoDem de s'installer dans ses murs. Ne connaissant pas les modalités d'autorisation de cette domiciliation, je ne pourrai en dire plus, mais si ça n'a pas été verrouillé juridiquement, le Mouvement Démocrate pourrait, à son tour, revendiquer des droits.

    De toutes façons, là encore, il faudrait qu'il soit prouvé que les intérêts matériels ne soient plus garantis . Or, pour y être passée lundi dernier, les bureaux du siège m'ont paru être entretenus « en bon père de famille », selon la formule consacrée. Donc, pas (trop) de soucis de ce côté-là non plus, on a trois ans pour voir venir...

  • Intérêts moraux :

    Si j'ai bonne mémoire, c'est Jean Arthuis, lui-même, (si ce n'est lui c'est donc son frère!) après avoir renoncé à sa motion, qui a souhaité rajouter cet adjectif. S'agit-il d'intérêts sur le principe de conscience, d'éthique, d'attachement à certaines valeurs d'honnêteté ? Ou est-ce qu'il s'agit des règles liées à la culture de l'UDF, et notamment, à son « attachement » quasi filial avec la droite? On peut s'interroger, quelques mois après, et au vu des derniers évènements, si ce « rajout » n'était pas justement habilement placé en prévision d'une reconquête possible.

    Là, encore seul un juge pourrait trancher sur cette subtilité somme toute rhétorique. Donc, c'est pas gagné pour "eux", et une telle action conditionnée par ce seul élément conduirait à des années de procédure, sans aucune certitude d'obtenir gain de cause.


Non, décidément, il n'y a pas de quoi fouetter un chat: Le Mouvement Démocrate existe bel et bien, politiquement, juridiquement et ...démocratiquement !

Je sais pas vous, mais moi, je dors très bien...


*Chantal Portuese




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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 20:15

Samedi 12 avril a eu lieu le Café Démocate organisé avec mes colistiers, pour la région P.A.C.A et qui était ouvert à tous comme l'indiquait l'invitation.
Des démocrates se sont déplacés de toute la région, n'hésitant pas, pour certains, à faire plusieurs centaines de kilomètres aller-retour pour cette réunion! Un grand merci à eux et à toutes celles et tous ceux qui y ont participé, grignotant ainsi un peu (beaucoup) de leur week-end. Merci aussi (si si j'y tiens!) aux conjoint(e)s qui ont accepté que leur moitié donne encore (et encore) de leur temps pour ce Mouvement Démocrate chronophage !

Comme convenu dans l'ordre du jour proposé lors de l'invitation à ce Café Démocrate, nous avons partagé la réunion en 3 volets :

  • Les élections Municipales

  • Le Conseil National (élections intenes)

  • Les Mouvements Départementaux (élections internes)

 

  1. ELECTIONS MUNICIPALES :
    Jean-Pierre, l'un des participants, adhérent MoDem, avait préparé une note de synthèse chiffrée des municipales au niveau national, régional et local. Il nous a donc fait un bref résumé de ses travaux. Il apparaît, au vu des éléments recueillis, qu'il y aurait certaines incohérences entre les chiffres fournis par nos instances nationales (publiés sur le site officiel ) et ceux donnés par le Ministère de l'Intérieur.

Pour ce qui est des listes, il y a lieu de relever les recencements suivants (par le Ministère de l'Intérieur) :

-LCMD: Liste Centre MoDem

-LMC: Liste Majorité Centriste

-LMAJ: Liste de la Majorité

-LDVD: Liste Divers Droite

-LFN: Liste Front National

-LEXD: Liste Extrême Droite

-LEXG: Liste Extrême Gauche

-LCOM: Liste Parti Communiste

-LUG: Liste Union de la Gauche

-LSOC: Liste Parti Socialiste

-LVEC: Liste des Verts

-LDVG: Liste Divers Gauche

-LGC: Liste Gauche Centriste

-LAUT: Liste inclassable

-LREG: Liste Régionale

Le point d'incohérence le plus important qu'a relevé notre ami Jean-Pierre, est que certains candidats investis MoDem ne sont pas recensés comme tels par le Ministère de l'Intérieur ! D'où, un bilan pour le Mouvement Démocrate moins favorable au plan national et sans doute l'une des explications de la différence des chiffres communiqués, mentionnée plus haut.

Un exemple local flagrant: Ferdinand BERNHARD, investi MoDem le 10 octobre 2007 a été réélu à 54,86 % des voix (c'est par ailleurs le seul en P.A.C.A), mais a été recensé dans la catégorie...LMC, Liste Majorité Centriste !!!

Il serait trop long de faire ici l'inventaire complet d'exemples de ce type au plan national. Je vous invite donc à vous reporter à cette note de synthèse chiffrée que je pourrais vous fournir sur simple demande.

Ensuite, le débat s'est instauré et chaque participant a pu s'esprimer sur ce qui l'avait interpelé, étonné, questionné, voire déçu durant ces municpales.

Voici, en vrac, quelques réflexions des participants que j'ai relevées :

  • Incompréhensions sur certaines stratégies d'alliances localement. Parfois deux startégies sur une même ville.

  • Mis à part quelques candidats « forts » implantés localement, les MoDem de la base n'ont pu se présenter, les « chemins » pour l'investiture n'étaient pas évidents de leur point de vue.

  • Problèmes d'investiture : pas de stratégie clairement définie. Certaines investitures ont été mal comprises.

  • Nous n'avons pas été assez modestes à vouloir mettre à tout prix des têtes de listes MoDem dans certaines villes, alors que des candidats MoDem dans des listes d'union ont été élus;

  • Il faut raisonner en terme de projet politique

  • Regrets qu'il n'y ait pas eu d'appels à candidatures pour ces élections.

  • Manque de lisibilité pour les adhérents, donc manque de lisibilité pour les électeurs. D'autres ont cependant recueilli de bons échos, localement, sur notre Mouvement.

  • Il faut se structurer

  • Pas de listes d'adhérents à disposition, donc difficulté de s'organiser, surtout dans les petites villes (ex: Trets).

  • ...

Il en ressort que les attentes des adhérents sont fortes en matière de consultation « pré-investiture », d'une ligne claire quant aux alliances et d'un besoin de structuration de notre Mouvement localement.

Même si certains avis étaient divergents, le débat a montré une implication et une volonté de construire de tous.

 

  1. LE CONSEIL NATIONAL :
    Nous avons évoqué rapidement les élections du Collège des adhérents au Conseil National du Mouvement Démocrate.

L'ensemble des participants a reconnu la faiblesse de l'organisation de ces premières élections internes.

Il m'a été demandé par un adhérent, si en tant qu'élue au Conseil National j'étais favorable au fait de refaire des élections dans un an, acceptant ainsi, un statut « provisoire » de la fonction. Ayant déposé plusieurs recours en annulation en P.A.C.A j'ai expliqué que je me sentais en quelque sorte Conseillère Nationale privisoire et que, de ce fait, je serais favorable à un nouveau scrutin.

Certains ont cependant souhaité que l'on ne revienne pas en arrière car il fallait progresser , aller de l'avant et penser aux prochaines échéances.

Dans l'ensemble, les participants ont souhaité que les problèmes rencontrés dans l'organisation de ces élections, ne soient pas reproduits pour la mise en place des Mouvements Départementaux.


3) LES MOUVEMENTS DEPARTEMENTAUX :
C'est la partie qui a suscité le plus d'échanges entre les participants.
En voici un condensé:

  • « Enfin des élections qui nous appartiennent »

  • Proposition d'une liste unique (avec noms à barrer), plutôt que plusieurs listes pour éviter les divisions (comme aux élections du CN). Point de vue qui n'est pas partagé par tous.

  • Appel à candidature de tous les adhérents

  • Vote par correspondance souhaité (envisager une BP)

  • Souhait de voir rédiger plusieurs propositions et de mutualiser les échanges

  • Ne pas se laisser prendre « en otage » de notre propre calendrier, en mettant un délai trop court : certains souhaiteraient un report de ces élections à septembre pour avoir le temps d'une organisation réellement démocratique.

  • La plupart des participants a manifesté le souhait de voir leurs élu(e)s au Conseil National , se réunir préalablement à la réunion du 14 mai, soit au niveau de la région, soit par département. A ce sujet, j'ai bien évidemment répondu favorablement à cette légitime demande (j'avais par ailleurs envoyé une invitation à ce Café Démocrate régional à tous les Conseillers Nationaux en PACA).
    Je me tiens donc à la disposition de mes collègues pour cette rencontre.

  • Quelques inquiétudes si le mode de scrutin était celui de l'ancienne UDF

  • Tirage au sort proposé pour constituer le conseil départemental sur des listes d'adhérents volontaires;

  • Information de tous les adhérents nécessaire

  • Mettre une date limite pour les cartes d'adhérents, par exemple arrêtées aux élections municipales, afin d'éviter toute dérive

  • ...

Le point fort des échanges dans cette partie des débats, est le souhait des participants à voir l'ensemble de leurs représentants au Conseil National se réunir prochainement afin de préparer au mieux la réunion nationale du 14 mai.


CONCLUSION :

Au  terme de ces deux heures trente de débat et d'échanges, il apparaît que les adhérents sont très concernés par la construction du Mouvement Démocrate. Ils ont une exigence de transparence et de démocratie interne qui est à la fois ferme et déterminée, mais aussi réaliste, réalisable et sans excès.

Ce genre de rencontre démontre que ce qui nous rassemble est bien plus important que ce qui nous divise et que nous devrons apprendre à travailler ensemble.

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 13:01


Monsieur le Président,

Depuis des mois il n'est un secret pour personne que vous souhaitez l'anéantissement de François Bayrou et du Mouvement Démocrate qu'il a initié au lendemain des Présidentielles alors que près de 19 % de français avaient choisi une autre proposition que l'offre d'un système binaire médiatisé à outrance.

Nous sommes environ 60 000 citoyens français à avoir choisi de nous investir dans ce Mouvement, en conscience, dans un esprit constructif, pour un projet de société qui nous semble plus à même de répondre aux besoins des générations futures. C'est notre choix. C'est notre droit. Nous ne sommes pas une secte dont François Bayrou en serait le gourou comme certains se plaisent à le laisser entendre. De telles assertions étant ridicules et insultantes pour nous, citoyens engagés. Nous sommes des femmes et des hommes responsables capables de raisonner, de réfléchir, d'agir et de nous exprimer librement.

Vous avez été élu au suffrage universel et à ce titre vous représentez l'ensemble des citoyens français qu'ils aient ou non voté pour vous, qu'ils appartiennent ou non à une formation politique fût-elle éloignée de la vôtre.

Vous vous devez de respecter leurs choix, leurs orientations politiques.

Vous êtes le garant des principes républicains et d'une nécessaire neutralité quant aux formations politiques.

Vous vous devez de nous respecter, nous citoyens actifs qui nous engageons pour la plupart pour la première fois dans la vie politique, sans expérience mais avec enthousiasme et détermination. Nous ne sommes pas des militants gadgets qui se sont réveillés pour nous rendormir aussitôt. Notre engagement est mûrement réfléchi et en cela, il sera durable et solide, malgré les difficultés rencontrées.

Nous sommes en éveil et actifs!


Aussi,

Nous condamnons avec force vos méthodes pour détruire François Bayrou en cherchant à démanteler le Mouvement Démocrate.

Vous attirez habilement députés, sénateurs, et autres cadres plus soucieux de leur avenir personnel que de l'intérêt général, bafouant ainsi leurs propres convictions et les valeurs dont ils se prévalaient. On peut les comprendre, la plupart en fin de carrière, jouent leur va-tout pour tenter de sauver cette fin de carrière. C'est regrettable pour le Mouvement Démocrate, décevant pour son Président, mais profitable à terme pour l'émergence d'une vraie génération politique nouvelle qui donnera de l'oxygène à notre Pays en pleine asphyxie.


Non content d'avoir interféré dans la campagne des municipales à Pau pour poursuivre votre dessein commencé plusieurs mois plus tôt, vous prenez de votre temps et de votre énergie, vous, Président de la République, pour réunir ce mercredi 9 avril à l'Elysée (temple de la République et de tous ses citoyens), les responsables des formations politiques inféodées et soumises à votre seule volonté, avec le seul objectif de structurer et d'organiser la chute de François Bayrou, programmée il y a au moins un an. Cette réunion venant juste après une note de l'un de vos conseillers politiques listant les éléments qui pourraient fragiliser le Président du MoDem, vous ne pouviez être plus clair sur vos intentions.

N'y a-t-il pas, en France, de problèmes plus importants à régler, que ne vous persistiez à élaborer de telles stratégies visant à détruire politiquement un homme?

Les conseillers qui sont à votre service, à vous Président de la République, ne sont-ils pas payés par l'ensemble des citoyens français pour des tâches qui ne doivent relever que du seul intérêt de l'Etat ? Est-ce cohérent avec les économies que vous préconisez ?

Est-il nomal qu'un Président de la République se mêle de la « chose » politique en distillant des divisions au sein d'une formation en pleine construction ?

N'avez-vous pas dit que vous serez le Président de TOUS les français ? N'y sommes-nous pas inclus, nous adhérents du Mouvement Démocrate? Sommes-nous les ennemis de la République ? Sommes-nous des citoyens de seconde zone pour avoir choisi ce parti mené par François Bayrou?

Aujourd'hui, Monsieur Le Président, avec tout le respect que l'on doit à votre fonction, que l'on vous doit à vous, nous vous disons: « il y en a marre! ». Les français attendent de leur Président qu'il réponde à leurs problèmes et conduise les réformes pour lesquelles ils l'ont élu et non pas pour tuer le pluralisme politique qui plus est, contre un homme. Personne n'est dupe de ce genre de manoeuvres.

L'Education, le pouvoir d'achat, le mal-logement, la Santé, le développement durable, les retraites, l'Emploi, la croissance, les déficits publics, etc, etc...votre tâche est immense, ne gaspillez pas votre temps et votre énergie, ailleurs, inutilement, car nous existerons et nous nous renforcerons quoi que vous fassiez.

Même si vous n'étiez pas notre choix politique aux Présidentielles, nous ne souhaitons pas votre échec. Nous espérons, pour la France, vous voir réussir dans cette difficile mission, et ce, dans le respect de l'expression de toutes les formations politiques, y compris celle du Mouvement Démocrate incarné par François Bayrou.


Chantal PORTUESE, adhérente N° 364 , Conseillère Nationale du Mouvement Démocrate


Lettre ouverte qui peut être signée :   ici

 


 

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 23:39

...Ou quand les moins favorisés sont pris en otage par un système hypocrite en organisant leur assujettissement qui constitue, pour longtemps (définitivement ?), un frein à une évolution sociale justement, légitimement et humainement souhaitée.

Les mesures empilées depuis dix mois transpirent une incohérence entre les efforts demandés aux plus modestes au niveau du financement de leur logement et les largesses accordées à ceux qui sont en situation sociale plus favorisée voire largement privilégiée. Une vassalisation moderne contrainte par le logement s'organise et s'installe sans doute durablement dans notre pays.

Voici certains éléments qui m'ont interpelée et qui, pour certains, auraient mis des millions de citoyens dans la rue dans une lointaine ère préhistorique :

Il y a quelques temps Mme BOUTIN, Ministre du Logement et de la Ville, annonçait une mesure aux airs d'une pub pour une marque de lessive : « la maison à 15 € par jour »! Elle laverait semble-t-il plus blanc que la maison à 100 000 € de BORLOO, avec en prime, le gadget « Bonux » : l'acquisition en deux temps, le terrain n'étant pas compris dans le prix...on verra « ça » plus tard !

Ce dispositif sera financé par le 1% patronal via le PASS Foncier qui avancera le financement différé du terrain qui sera acquis, lui, par un organisme et vendu à l'acquéreur après la fin de l'emprunt de la construction.

Jugez donc par un exemple concret, des réalités d'un tel dispositif :

  • 15 € par jour = 450 € par mois

  • Pour cette mensualité on peut emprunter environ 67 000€ (67 000 € sur 20 ans à 5,20 % = 449,61 €/mois )

  • La surface financée (selon le dispositif Boutin) sera d'environ 85 m2, d'où le coût d'une construction s'élevant à 788,24 € le m2 ( 67 000 : 85 = 788,24 ) : il est à craindre qu'avec ce modeste tarif les conditions ne seront pas optimales pour construire un logement répondant à une exigence écologique (désormais nécessaire et préconisée dans le Grenelle de l'Environnement) et ne pourront être « accessibles » aux personnes à mobilité réduite, les critères normatifs étant beaucoup plus coûteux à la construction!

  • Prix d'un terrain aujourd'hui (dans une région où les prix sont « abordables », l'exemple ne peut en aucun cas concerner PARIS , le Sud de la France, et autres villes littorales touchées par l'inflation immobilière) : 80 €/m2

  • Surface du terrain financée par le dispositif Boutin : 250 m2 environ

  • D'où un coût estimé du terrain à : 20 000 € (250 x 80 €). Dans 20 ans, coût du terrain (estimation) : 28 000 € environ (financement envisageable sur 6 ans : 453,54 €/mois, pour rester dans le « 15 € par jour » ).

Donc

Pour l'acquisition d'une maison + terrain à 15 € par jour , soit 450 €/mois, il faudra la financer durant 26 ans en moyenne ! Si les prétendants à l' acquisition sont jeunes, ça peut se concevoir (on finance bien jusqu'à 35 ans!). Cependant, peut-on imaginer un tel plan de financement au (très) long court pour des quadragénaires ou des quinquagénaires , entrainant ainsi un échelonnement qui continuera jusqu'à leur retraite ? S'ils n'ont pas aujourd'hui la capacité financière d'aller au-delà d'un tel budget c'est que leurs revenus actuels se situent entre 1500 et 2000 € mensuels (condition nécessaire pour bénéficier du « Boutin nouveau »). Pas sûr que les pensions de retraites projetées dans 28 ans seront suffisantes pour absorber une mensualité de 450 € environ. Le plan Boutin organise ainsi le surendettement de retraités modestes de demain. Seront-ils alors obligés de revendre en bout de crédit (souffle?) ces maisons à 15 €, les renvoyant à une régression sociale en les obligeant à réintégrer le parc locatif privé ou social.

L'acquéreur, primo-accédent, bénéficiera également du PTZ (prêt à taux zéro), et du fait de ses modestes ressources, obtiendra un différé de remboursement de 15 à 18 ans suivant ses revenus. Donc au bout de 15 ans, le cumul des deux crédits contractés ( prêt amortissable classique et prêt à 0 %) risquera fort de surendetter le bénéficiare de ce dispositif. Pire encore sera la situation quand il faudra rajouter aux deux premiers, le crédit du terrain!

Une vraie bombe à retardement !

Avant cela, la loi dite TEPA (Loi sur le Travail l'Emploi et le Pouvoir d'Achat) plus connue sous de nom de « paquet fiscal », du 21 août 2007, a mis en place des mesures (coûteuses) de défiscalisation d'une partie des intérêts d'emprunts pour les prêts contractés dans le cadre d'une acquisition en résidence principale, visant à relancer la croissance . Coût : 3,7 milliards d' €uros

Cette loi a également porté de 20 à 30 % le taux d'abattement applicable à la valeur de la résidence principale pour les propriétaires redevables de l'ISF (Impôt de Solidarité sur les Fortunes) . Rappelons que cet impôt qui a été remanié à la baisse concerne les personnes qui détiennent un patrimoine net supérieur à 770 000 €. Coût estimé pour 2008 : 445 millions d'€uros.

Coût total de la Loi TEPA : environ 14 milliards d' €uros PAR AN, dont 4,145 milliards seulement pour les mesures précédemment citées concernant la défiscalisation des plus nantis en matière de logement.

Et enfin, dernièrement, Nicolas SARKOSY, lors du Conseil de modernisation des politiques publiques, a présenté une série de 140 mesures afin d'économiser  5 à 7 milliards d' €uros par an. L'une d'entre elles concerne le logement social. En effet, il est prévu l'abaissement de 10% des plafonds de ressources pour un logement HLM.

« La part des ménages français pouvant prétendre à un logement HLM a augmenté de moins de 60 près de 70% en dix ans. Est-ce bien raisonnable? », s'est interrogé le président. Je vous laisse méditer sur cette réflexion.

Comment peut-on à la fois:

  • Faire des cadeaux fiscaux couteux permettant de satisfaire ceux qui ont la capacité financière suffisante pour se loger correctement?

ET
  • Désengager l'Etat d'une nécessaire solidarité en matière de logement pour les plus modestes en leur demandant, à eux, de « payer » ce qu'il s'est permis d'offrir?

ET
  • Donner l'illusion que les locataires à revenus modestes pourront devenir propriétaires dans des conditions convenables, sans risque de surendettement pour l'avenir, pour seulement 15 € par jour?

    Tout cela n'est pas très sérieux, Madame Boutin,

    Tout cela est scandaleux, Monsieur Sarkosy,

    Tout cela est dangereux pour notre société qui tend à se fragmenter de plus en plus par rapport au logement.

Le logement est un besoin vital , il est la base, avec l'emploi, de l'insertion sociale et il constitue le socle d'une contruction familiale nécessaire à l'épanouissement de chacun.

 

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 00:07

Comme je l'ai déjà dit, ce blog peut héberger des notes de démocrates souhaitant s'exprimer, en tout liberté. Les billets étant publiés dans leur intégralité .

La parole est donnée ici à un adhérent, fidèle lecteur de ce blog :


De l'espoir...


Ces dernières désafections mettent que trop à nu la vanité et le manque de sincérité de l'engagement de certains.

Quand cela va-t-il cesser ? Ces claquements de portes intempestifs sont usants. Je ne jetterai pas la pierre à quiconque. Certains préfèrent partir, l'un après l'autre, c'est leurs choix (ou) leurs calculs... et je ne me permettrais pas de juger.

Ils manifestent ainsi une forme de désaccord avec la voie étroite que François Bayrou a décidé de tracer contre vents et marées. Celle de vouloir faire de la politique autrement.

Ces départs récents interpellent. Loin de revêtir un aspect franc et massif comme lors du départs des néo-centristes, ils s'égrennent et finalement donnent à douter de la sincérité de ces partants.
Seraient-ils restés pour tenter d'infléchir de l'intérieur les orientations du MoDem, vainement apparemment. Puisqu'ils n'ont pas réussi, ils en tirent les conséquences et s'en vont. Leur tentative de mise "sous tutelle" de ce jeune mouvement aura fait long-feu.

C'est difficile pourtant de voir s'éloigner des personnalités de la sorte, on les aurait presque crus sincères d'être restés aussi longtemps !  
Mais il convient aussi de tenter d'être honnête en osant se poser sans fard une question sur cette forme d'échec relatif en terme de communication sur le projet démocrate. La construction du MoDem en tant que force nouvelle et de projet d'espoir pour la France est sans doute une oeuvre ingrate, exigeante."On" y croit encore.

Ce silence jusqu'à ces jours des instances de notre mouvement que rien ne justifierait a priori, n'était-il pas motivé par le fait que le MoDem aura voulu jusqu'au bout ménager ou convaincre ces sénateurs et autres gardiens tatillons de l'ancienne obédience? Mais pour conserver un de ces sénateurs à la loyauté incertaine, combien d'adhérents seraient sur le départ, combien auraient d'ores et déjà renoncé ? Mais aussi combien sommes-nous nombreux à rester malgré tout !

Le MoDem est souvent désormais taxé de dérive sectaire par les partants. N'importe quoi !

Détromper les détracteurs, sortir du mutisme et de cette forme de tétanie est devenu une priorité.
Le positionnement doit devenir plus lisible, plus affirmé. Je crois, pour ma part, à un rapprochement des démocrates et des "bonnes" volontés qui se font entendre de moins en moins timidement au PS ou ailleurs. Je pense que notre paysage politique a implosé et ce, de façon durable. Que les clivages ne représentent plus que des vues de l'esprit, c'est indéniable. Ils offrent à beaucoup l'avantage de ne pas se remettre (trop) en question face aux enjeux de ce XXIème siècle. Les vieux réflexes permettent aux frileux de rester dans leurs quant-à-soi. De gauche comme de droite, ils sont si nombreux à vouloir ne rien remettre en perspective. Ils sont durablement figés sur des certitudes frappées de sénescence. Ils restent surtout sourds et aveugles face aux manifestations de "désenchantement" de si nombreux citoyens face à la chose publique.

Les citoyens doutent, ils ont élu l'an passé celui qui leur semblait a priori le plus à même d'apporter une solution à leurs problèmes. Les illusions se sont vite dissipées. Ces dernières élections ont par un effet de balancier inverse donné l'avantage à un camp qui semblerait presque dépassé par sa "victoire" par défaut.  
Le MoDem a un rôle majeur à jouer à l'avenir dans le paysage politique de notre pays.
Il doit parvenir à se positionner comme une force qui viendrait non pas agréger les déçus d'ici ou là, mais bien comme une force qui sera capable de fédérer autour de ses valeurs démocrates le projet d'une société plus juste, plus équilibrée, plus humaine, un projet d'espoir.

Il me sera sans doute objecté que ce ne sont que des mots, des bonnes intentions que j'exprime ainsi idéalement. Mais au-delà, il y a les lignes de ce projet qu'il nous appartient à tous de contribuer à bâtir pour au final le porter au devant de nos concitoyens, chacun d'entre-nous avec ses compétences et son enthousiasme.

Dans cet espoir, j'adresse mon amical salut à toutes & tous.


Thierry P.

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 20:00
 COMMUNIQUE DE PRESSE:
 "LES MILITANTS MODEM EN ONT MARRE DES MANOEUVRES ET DES TRAHISONS"


 

Gilles ARTIGUES, membre du comité exécutif du Mouvement Démocrate dénonce avec force la "n ième tentative de destruction de l'entreprise menée par François BAYROU pour transformer en profondeur, la vie politique française. Cette question de l'indépendance du Mouvement Démocrate a pourtant été tranchée, de manière claire et à la presque unanimité, lors du congrès fondateur du MoDem, en décembre dernier. Jean ARTHUIS ne respecte donc pas le choix des militants et "courageusement", s'épanche dans la presse, plus friante des propos de joueurs qui marquent contre leur camp que de ceux qui défendent, contre vents et marées, leurs couleurs. L'approche des prochaines élections sénatoriales explique cette brusque agitation. C'est en effet, à l'UMP, que Jean ARTHUIS doit sa Présidence de la Commission des Finances, au Palais du Luxembourg et il faut bien plaire à celui qui "vous a fait roi"...Tant pis, si les convictions en font lesfrais... Quelle logique, en effet à vouloir "ressusciter" l'UDF ? Le Nouveau centre, inféodé à l'UMP, ne joue-t-il pas déjà ce role de supplétif servile?


Il n'échappe à personne que François BAYROU dérange tous ceux qui veulent que rien ne change dans ce pays. Les résultats du MoDem aux élections municipales ne sont pas aussi catastrophiques que nos détracteurs tentent de le faire croire: plus de 15% dans les villes où nous présentions des listes! Quant à la campagne de François BAYROU à Pau, elle a été exemplaire et sa défaite est due à un acharnement et des actions malhonnetes de l'UMP, déchainée pour battre celui qu'il fallait éliminer, par tous les moyens. Les enquetes d'opinion montrent que le Président du MoDem reste un recours pour notre pays. IL est heureux qu'il y ait un homme qui ne se soit pas fait acheter par le pouvoir dominant et qui constitue une alternative plus crédible qu'un PS sans ligne claire et sans leader.

Non, François BAYROU n'est pas un gourou, le chef d'une secte! Je puis en témoigner comme participant aux instances dirigeantes du MoDem. Tout le monde y a droit à la parole. On peut cependant comprendre une certaine méfiance de la part de celui qui a subi des attaques violentes de la part de ses propres amis. Jamais dans l'histoire de la Vème République, un parti politique n'avait déploré autant de tentatives de destruction de l'intérieur. Jean ARTHUIS qui devrait etre rejoint dans sa piètre entreprise de résurrection de l'UDF, par Michel MERCIER et Thierry CORNILLET, n'a pas compris qu'il était un des tenants d'une vie politique passée et qu'un vent de renouveau, avait soufflé sur la vie politique française depuis l'élection présidentielle, avec la demande de pratiques nouvelles.

Il reste maintenant, avec peu de moyens mais beaucoup de coeur à mettre en place une vraie organisation du MoDem. Nous savons que jamais François BAYROU ne renoncera: pour lui, la vie politique doit s'organiser en trois poles équilibrés : à la droite et la gauche, doit s'ajouter un centre libre et indépendant. C'est à une vraie révolution qu'il nous invite. Le prix à payer pour notre liberté est grand mais nous avons vécu les temps les plus durs et les prochains scrutins à la proportionnelle devraient nous etre plus favorables, en attendant que change vraiment la loi électorale afin de permettre à nos concitoyens de se reconnaitre davantage dans les orientations prises et de mieux considérer ainsi les responsables politiques."

Gilles ARTIGUES a été député UDF de la Loire de 2002 à 2007. Il a été un des trois "fidèles" à François BAYROU, en Juin dernier. Il ne regrette aucun de ses choix. Membre du Comité exécutif du MoDem, il a été, en 2008, tete de liste du Mouvement Démocrate à Saint-Etienne où il a réalisé le meilleur score des villes de plus de 100 000 habitants: 20,23%, au premier tour. Il a, en outre, été élu, le mois dernier, conseiller général de la Loire, dans un contexte difficile, montrant par là que le MoDem a la capacité d'etre majoritaire.
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